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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 22:36

Thème: "L'attitude d'un vrai serviteur"(Philippiens 2:5)


Le service commence dans votre tête. Etre un serviteur nécessite un changement de mentalité. Dieu s’intéresse toujours davantage à nos motivations qu’à nos actes. Pour Lui, notre attitude compte plus que nos performances. Le roi Amatsia a perdu la faveur de Dieu parce qu’ « il fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, mais avec un cœur qui n’était pas entièrement dévoué » (2 Chroniques 25 :2). Les vrais serviteurs ont une mentalité qui caractérise entre autres cette attitude : « Ils pensent à leur propre travail et non à ce que font les autres ». Les enfants sont très curieux. La curiosité caractérise l’enfant. La curiosité est un trait de caractère d’un enfant en bas âge. Si nous interdisons à un enfant de regarder dans un placard, il sera poussé à le faire. Le nourrisson spirituel lui ressemble. Il se mêle constamment des affaires d’autrui. La Parole de Dieu nous enseigne à vaquer à nos propres affaires. Le Seigneur désire que nous laissions les autres tranquilles. Apprenons donc à nous occuper de ce qui nous regarde (1Thessaloniciens 4 :11). Les vrais serviteurs ne perdent pas leur temps à comparer, critiquer ou essayer de supplanter les autres serviteurs ou les ministères similaires, car ils sont trop occupés à accomplir la mission que Dieu leur a confiée. La compétition entre serviteurs de Dieu est illogique pour de nombreuses raisons : nous sommes tous dans la même équipe ; notre but est de glorifier le Seigneur, et non nous-mêmes ; on nous a confié diverses missions, et nous sommes tous uniques. Paul a expliqué : « Ne nous comparons pas les uns aux autres comme si nous étions meilleurs et les autres pires. Nous avons des choses plus intéressantes à faire dans la vie. Chacun de nous est unique (Galates 5 :26). La jalousie mesquine n’a rien à faire chez des serviteurs de Dieu. Quand on est occupé à servir, on n’a pas le temps de se répandre en critiques. Chaque fois que vous perdez votre temps à critiquer les autres, vous auriez pu servir le Seigneur. Lorsque Marthe s’est plainte à Jésus que Marie ne contribuait pas à la tâche, elle a perdu son cœur de servante. Les vrais serviteurs ne déplorent pas les injustices dont ils sont victimes, ne s’apitoient pas sur leur sort et ne regardent pas de travers ceux qui restent inactifs. Ils font totalement confiance à Dieu et ils poursuivent leur service. Ce n’est pas à nous à juger les autres serviteurs du Maître. Les Ecritures nous mettent en garde à ce sujet : « Qui es-tu, toi, pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître » (Romains 14 :4). Nous n’avons pas non plus à nous défendre quand nous sommes en butte à la critique. Laissons plutôt notre Maître s’en charger. Suivons l’exemple de Moise, qui a fait preuve d’une véritable humilité face à l’opposition. (Nombres 12 :1-15). La réaction de Moïse fut exemplaire. Bien que profondément blessé, il ne fit rien pour se justifier, car son souci principal était la gloire de Dieu et non son propre prestige. C’est à ce sujet que le témoignage à sa douceur unique a été porté : « Or, Moïse était un homme très humble, plus qu’aucun être humain sur la surface de la terre » (Nombres 12 :3). Mais bien qu’il gardât un silence digne, Dieu ne voulut pas laisser passer un tel défi à l’autorité de son serviteur. Parce qu’il s’agissait d’une offense publique, celle-ci devrait être jugée et punie publiquement : « Voici que Myriam était frappée d’une lèpre, (blanche) comme la neige. »(Nombres 12 :10). La punition drastique venue de Dieu indique combien Il estimait grave le fait de toucher à l’oint de l’Eternel, aussi faible et faillible soit-il. Une fois encore la grandeur de Moïse resplendit. Sa seule réponse fut d’intercéder pour sa sœur, prière que, dans sa grâce, Dieu exauça. Pour le leader, la leçon est claire. L’homme qui se trouve à l’endroit où Dieu l’a assigné n’a pas besoin de se défendre lorsqu’il est mis en cause par ses rivaux jaloux. La réprimande du Seigneur à Myriam donne une abondante confirmation au fait que le serviteur est en sûreté entre les mains de Son protecteur céleste. « Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse » (Nombres 12 :8). Suivons aussi l’exemple de Néhémie, qui s’est borné à répondre aux critiques en ces termes : « …j’ai un grand travail à exécuter et il m’est impossible de me rendre auprès de vous… » (Néhémie 6 :3). Les grands hommes savent encaisser les critiques. Les adversaires des Israélites se moquaient du chef des travaux et de tout le peuple, et les Juifs étaient constamment en proie à l’opposition. Mais Néhémie a continué vaillamment à avancer. Il a affronté les critiques sans broncher. C’était pour lui une occasion supplémentaire de s’appuyer sur Dieu. « Lorsque Sanballat apprit que nous rebâtissions la muraille, il fut très mécontent et se mit violemment en colère. Il se moqua des Juifs en disant…Qu’est-ce que ces minables Juifs veulent donc faire ?...Redonneront-ils à des pierres ensevelies sous des monceaux de poussière et calcinées ? » (Néhémie 3 :33). Les chefs doivent s’attendre à être constamment critiqués. Si ce n’est pas le cas, on peut se demander si vous êtes vraiment efficace et si vous faites du bon travail. L’ennemi ne réagit que lorsqu’on est performant. Les critiques destructives, cyniques et acerbes ne doivent pas nous ébranler, mais les réflexions affectueuses, les critiques constructives et utiles peuvent nous être très profitables. Néhémie n’a pas réfuté avec acharnement les critiques destructrices, car il savait d’où elles venaient. Elles ne le touchaient absolument pas. Néhémie connaissait l’importance et l’ampleur de la tâche. Il n’ignorait pas que s’il quittait le site de la construction, la besogne serait interrompue. Comme il était obnubilé par ce qu’il fallait faire, il n’avait pas le temps de s’occuper d’autre chose, et il n’avait pas du tout l’intention de se rendre à l’entrevue qu’on lui proposait. Un bon leader classifie les choses en catégories comme URGENT, EN ATTENTE, A FAIRE PLUS TARD, etc. Les bons responsables savent distinguer les vraies priorités. Il faut instituer un système qui leur aidera à ne pas dévier, c’est-à-dire il faut donner des priorités aux tâches : Importance majeure/Urgence majeure ; Importance majeure/Urgence mineure ; Importance mineure/Urgence majeure ; Importance mineure/Urgence mineure. Il ne suffit pas de travailler dur ; il faut travailler intelligemment. Pour être un serviteur, je dois en avoir la mentalité. Si vous voulez donner à votre équipe toutes les chances de réussir, mettez en pratique la Loi de la pomme pourrie. Changez vos mauvaises pommes contre des bonnes et vous mettez toutes les chances de votre côté, car les attitudes négatives démolissent une équipe. Les seules personnes vraiment heureuses sont celles qui ont appris à servir. Les meilleurs leaders aident les autres à réussir. Que Dieu vous bénisse.
De la part du pasteur millionnaire, Mentor Formateur Coach Dr. Kapitao Mbombe, Archevêque

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